Des nouveautés, mais surtout un petit nouveau dans le jury. Paul Pairet, sacré meilleur restaurateur du monde en 2018, est la dernière recrue de la prochaine saison de Top Chef. "Il n'a pas été facile de remplacer Jean-François Piège, donc il fallait quelqu'un à la hauteur", affirme Stéphane Rotenberg, le présentateur de l'émission, au micro d'Europe 1. Complétant l'équipe formée par Hélène Darroze, Philippe Etchebest et Michel Sarran, Paul Pairet vient apporter au jury une certaine touche d'excentricité. En Chine depuis plusieurs années, il y a ouvert des restaurants, dont Ultraviolet, à Shanghai, qui lui a permis d'être sacré par "Les Grandes Tables du Monde", récompense qui lui vaut une prestigieuse renommée dans le monde entier.
"Un personnage à part"
La légende, racontée à propos de ce restaurant hors du commun, dit que les convives - qui ne peuvent être plus de dix par soir - sont emmenés en secret dans le restaurant dont personne à l'exception d'un seul chauffeur dans Shanghai ne connait l'adresse. Crédible, ou pas ? Pour Stéphane Rotenberg, nulle importance. "Ce qui est important, c'est ce qui se passe dans l'assiette", déclare-t-il, mettant en avant le travail effectué par Paul Pairet sur "les sensations olfactives et "les projections lumineuses".
"C'est un personnage à part, il a son monde", ajoute Stéphane Rotenberg. Ce monde, Paul Pairet a déjà eu l'occasion de l'imposer dans la précédente émission de Top Chef. Il avait alors demandé aux candidats de réaliser son plat "signature" : le fameux "plat miroir". Objectif : réaliser deux assiettes parfaitement identiques visuellement, mais l'une étant salée, l'autre sucrée.
Grand chef, mais débutant à la télévision
C'est reparti cette année. "On a pris des chefs un peu décalés, un peu dingues, qui font exploser les codes de la cuisine", annonce Stéphane Rotenberg. Paul Pairet en est, et il sera juré. Petit avant-goût de ce par quoi les candidats ont du passer, sous ses instructions : réaliser une recette condensée. C'est ainsi qu'un des participants a proposé de condenser des pâtes bolognaise.
"C'est l'audace", s'enthousiasme Stéphane Rotenberg. "On est toujours surpris quand on a des chefs qui cassent les codes", dit-il, en référence à Paul Pairet, et confessant, sourire aux lèvres que le nouveau chef - qui, a défaut d'avoir une toque, porte toujours une casquette vissée sur la tête -, a été "gentiment bizuté par les autres chefs". "C'est un grand chef. Il est débutant en télévision, mais tout se passe bien".