Après une première saison remarquée, l'émission "Quotidien" revient pour une deuxième tournée à partir de lundi, toujours sur TMC. Toujours aux commandes du talk-show, Yann Barthès recevra Jamel Debbouze et MC Solaar pour la première de la saison. Pas stressé pour un sou, l'animateur assure ne pas craindre pas l'usure de son concept à succès. "C'est comme un JT : le concept ne peut pas s'user. L'actu est différente chaque jour, donc l'émission aussi", confie-t-il au Journal du Dimanche.
De nouvelles têtes. Pourtant, il y aura peu de nouveautés cette saison dans "Quotidien". "La nouveauté, c’est qu’on va être la seule émission sans nouveauté ! On est une équipe, on a seulement un an d’existence, donc il n’y a pas d’urgence à tout chambouler", estime Yann Barthès. Il n'y aura donc qu'un seul changement : "on va attaquer l’émission avec toute l’équipe qui décryptera les images du jour. Et dans ce tour de table, il y aura de nouveaux visages ou de nouveaux rendez-vous, comme Julien Bellver, qui analysera les médias, Lilia Hassaine, qui travaille avec nous dans la fabrication de l’émission depuis trois ans, et Étienne Carbonnier, qui racontera ce qu’il a vu à la télé sur son canapé".
Dans le menu de l'émission, la politique occupera toujours une place de choix. "Les premiers mois de Macron sont très intéressants. On assiste à un retournement de l’opinion dingue. Nous sommes face à un énorme tableau blanc, tant pour le PS, le FN, la droite et Macron lui-même… Et les médias aussi. Il y a plein de nouveaux petits personnages, les députés, les ministres, les opposants… Tout ça va être passionnant à raconter. On va pouvoir enquêter, décrypter, et aussi rire j’espère", annonce Yann Barthès.
Pas inquiet de la concurrence. Face à lui, la concurrence sera rude cette année, entre la nouvelle émission d'Yves Calvi (Canal+), Cyril Hanouna (C8) et Anne-Élisabeth Lemoine (France 5). Mais l'animateur de 42 ans ne s'inquiète pas. "Sur le fond, j’ai le sentiment que c’est une offre vraiment différente, éclectique, il y en a pour tout le monde. Chacun va faire ce qu’il sait faire. Nous, c’est la production d’images". "Sur 1h40 d’émission, on propose 1h10 de reportages ou de décryptage. La partie talk-show, c’est pour rencontrer des gens qu’on aime ou rigoler un peu", ajoute Barthès, avant de conclure : "je ne connais même pas la valeur d'un point d'Audimat".