François Cluzet est de retour sur le devant de la scène avec Un métier sérieux, film suivant pendant une année la vie des professeurs d’un collège de la banlieue parisienne. En salles le 13 septembre au cinéma, ce long-métrage réalisé par Thomas Lilti met en scène des enseignants très souvent désabusés et parfois plein d'espoir face à leurs élèves.
"Je maudissais les autres élèves"
Invité ce mardi matin sur Europe 1 pour en parler, François Cluzet en a profité pour se confier au sujet de sa propre scolarité, un brin chaotique… "Moi, j'étais brillant", lance-t-il ironiquement face à Thomas Isle avant de préciser qu'il ne collectionnait que les 7 et les 8. "Si je n'avais pas fait d'efforts, j'aurais été à 3 et 4", ajoute l'acteur qui avait pourtant une bonne excuse pour ne pas être un bon élève : dès l'âge de 8 ans, le petit François Cluzet devait en effet travailler pour la petite boutique de journaux de ses parents.
"Mon père avait décidé que, pour nous apprendre la vie, on allait devoir se lever chacun notre tour, un matin sur deux, à 6 heures du matin, pour recevoir les revues et faire la tournée des livraisons de journaux", raconte le comédien qui avait plutôt mal vécu cette période de sa vie. "Je maudissais les élèves qui avaient encore des bouts de croissants à la commissure des lèvres", plaisante-t-il. Avec du recul, François Cluzet ne regrette pourtant pas cette expérience. "C'était une chance finalement", assure celui qui a gagné en "audace" après avoir travaillé aussi jeune : "Dans ma carrière, le fait d'avoir vécu ça m'a permis d'avoir deux trois bluffs très audacieux". Ou comment toujours voir le verre à moitié plein !