Il y a un mois, Marlène Schiappa créait la polémique en accordant une interview exclusive au magazine érotique Playboy. Cet entretien, accompagné de plusieurs photos de la secrétaire d'Etat, a fait couler beaucoup d'encre... Parmi les détracteurs de Marlène Schiappa, c'est Ségolène Royal qui s'est surtout fait entendre. L'ancienne ministre socialiste est montée au créneau pour dénoncer le "manque d'exemplarité" de la secrétaire d'Etat.
Marlène Schiappa défend son choix
Jeudi 27 avril 2023, Marlène Schiappa a donc accepté de rencontrer les équipes de C à vous pour revenir sur son choix polémique.
Dans la Story de @mohamedbouhafsi :
— C à vous (@cavousf5) April 27, 2023
Fonds Marianne, Une de Playboy,… : @MarleneSchiappa, secrétaire d’État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, s’exprime pour la première fois dans #CàVouspic.twitter.com/bXgs1Hf8mD
Au micro du journaliste Mohamed Bouhafsi, la secrétaire d'Etat s'est défendue : "Est-ce que c’est le rôle d’une secrétaire d’État de parler à tout le monde ? De répondre à toutes les questions, de considérer qu’à partir du moment où il y a des gens qui lisent une publication, il est important d’aller justement dans cette publication-là pour apporter un discours que, peut-être, ils n’ont pas l’habitude d’entendre, notamment sur la question du droit des femmes".
Marlène Schiappa a ensuite révélé la réaction d'Elisabeth Borne à cette fameuse Une de Playboy. Invitée sur le plateau de Télématin (France 2), la Première ministre avait déclaré que l’exposition de sa collaboratrice dans cette revue ne lui "paraissait pas appropriée". Des propos qu'elle a également tenus en toute franchise face à la secrétaire d'Etat.
"Je suis d'accord avec Elisabeth Borne, y compris quand elle me recadre"
"La Première ministre, c’est ma Première ministre, je suis rattachée à elle. C’est la cheffe du gouvernement et c’est aussi la cheffe de la majorité, donc, par définition, je suis d’accord avec elle, y compris quand elle me recadre", a ainsi assuré Marlène Schiappa au micro de C à vous. "Elle a tout à fait raison de dire cela ce matin puisque c’est la vérité. Elle m’a effectivement téléphoné pour me dire qu’elle considérait que dans la période de tensions sociales que le pays traverse, ce n’était pas approprié de faire la couverture de Playboy. Elle m’a aussi dit : 'Maintenant, reparlons des sujets de fond'". Le sujet Playboy est donc définitivement clos au gouvernement...