Olivier Véran a-t-il vraiment imité le strabisme d'une étudiante ? En pleine polémique, il répond

Olivier Véran est au cœur d'une grosse polémique sur les réseaux sociaux. Mercredi 19 avril, le porte-parole du gouvernement était à l’Hôtel de Matignon dans le cadre des "Rencontres jeunesse de Matignon", présidées par Elisabeth Borne.

Pendant l'évènement, la Première ministre a été interpellée par une certaine Nina Fleury-Panel, la grande gagnante du prix international de l’association Eloquentia. La jeune femme a prononcé un discours pour parler de l'abstentionnisme des jeunes, comme le rapportent nos confrères de BFMTV.

"On a entendu sur toutes les chaînes de télévision : c'est vraiment dommage que ces jeunes ne comprennent pas les enjeux républicains et ne comprennent pas la grandeur de la démocratie. Vous-même, vous avez dit... vous avez mis la faute sur le décodage des programmes nationaux. Ce que vous avez fait madame la Première ministre, c’est du mépris social. (...) Nous nous sommes abstenus aux présidentielles pour ne pas choisir entre la peste et le choléra. Puis nous nous sommes abstenus parce que nous ne voulions pas voter pour des personnes qui ne comprendraient pas les enjeux et voteraient pour des lois qui ne les concerneraient pas", a-t-elle déclaré. 

Olivier Véran dément fermement

C'est le comportement d'Olivier Véran pendant son discours qui a suscité un véritable tollé sur la Toile. Dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on voit le porte-parole du gouvernement se pencher vers Elisabeth Borne, puis loucher..."Olivier Véran se serait moqué du strabisme d'une jeune étudiante qui tenait un discours d'éloquence à Matignon hier, en imitant son handicap", a écrit le compte Twitter d'Alertes Infos en légende de la fameuse vidéo. 

Face à l'indignation de nombreux internautes, Olivier Véran est sorti du silence. "Vous inventez un strabisme, vous parlez de handicap, vous instrumentalisez une réaction. Le tout à des fins politiques. C'est nul. Je m'en suis entretenu avec cette jeune femme, qui m'autorise à vous le dire publiquement", a-t-il tweeté. Sans surprise, sa réponse n'a pas vraiment fait l'unanimité...