Législatives : Olivier Véran dénonce l'agression d'un élu colleur d'affiche

© Christophe ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP
L'ancien ministre Olivier Véran, candidat dans l'Isère pour le camp présidentiel, a dénoncé jeudi l'agression d'un élu local collant des affiches pour sa campagne, et le parquet de Grenoble a indiqué avoir ouvert une enquête pour "vol avec violence".

"Bernard est adjoint au maire de La Tronche (une commune limitrophe de Grenoble, NDLR) de 77 ans. Ce matin, alors qu'il collait mes affiches, un homme les lui a arrachées avant de le frapper au visage. Une plainte a été déposée, un examen médical devra déterminer la durée d'ITT", a écrit Olivier Véran sur X (anciennement Twitter), mettant en cause "un homme, soutien de la France Insoumise".

"Je condamne avec la plus grande fermeté cette agression lâche contre un élu et qui s'inscrit dans un contexte totalement inédit de violence dans cette campagne pour la première circonscription de l'Isère", ajoute-t-il. Sollicité, le parquet de Grenoble a indiqué avoir ouvert une enquête pour "vol avec violence, des tracts électoraux ayant été dérobés", qui a été confiée aux policiers de Grenoble.

Un "contexte de violence désinhibée"

"L'élu municipal qui tractait pour le candidat Olivier Véran a reçu un coup de poing à l'oeil droit par un homme qui lui a dit faire partie de La France Insoumise", a indiqué le procureur Eric Vaillant dans un communiqué. Olivier Véran, député sortant, est candidat à sa réélection. Il est arrivé deuxième au premier tour derrière le jeune militant insoumis Hugo Prévost qui a obtenu 40,19% des voix contre 33,62% pour M. Véran. Le candidat LR-RN Alexandre Lacroix est également qualifié pour le second tour avec 18,34%.

 

Les adversaires de Olivier Véran ont tous deux condamné l'agression et apporté leur soutien à la victime dans des messages sur X. "La violence ambiante qui s'installe dans cette fin de campagne doit absolument cesser", a souligné Hugo Prévost. La Fédération du parti socialiste de l'Isère a également condamné l'agression et appelé à "l'apaisement et à la confrontation sur le terrain des idées", déplorant un "contexte de violence désinhibée qui ne profitera qu'à l'extrême droite".