C'était il y a plus de vingt ans... En 2001, Olivia Ruiz participait à la tout première saison de la Star Academy aux côtés de Jenifer. Une expérience qui l'a propulsée sur le devant de la scène et lui a permis de faire carrière dans la musique.
"On pensait savoir où on mettait les pieds"
Mais, à l'époque, la jeune Olivia ne savait pas vraiment dans quoi elle s'embarquait. Invitée au micro de Thomas Isle ce lundi matin sur Europe 1, la chanteuse a expliqué que tous les élèves de la Star Academy ignoraient que TF1 intégrerait de la télé-réalité dans ce programme de divertissement. "Disons qu’on pensait savoir où on mettait les pieds, mais que tout a changé en cours de route", a d'abord déclaré Olivia Ruiz face à Thomas Isle. "C’est-à-dire qu’au départ, on nous présente ça comme étant une école. TF1 se défend de faire de la télé-réalité en disant : 'Nous on ne fait pas de la télé poubelle, ce n’est pas le Loft. Là on est sur un centre d’apprentissage'".
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Des caméras dans les salles de bain et dans les chambres
Selon Olivia Ruiz, TF1 aurait décidé de transformer la Star Academy en télé-réalité bien après son lancement. "Au bout de quelques semaines, l’émission ne fonctionne pas. Donc le centre d’apprentissage s’équipe dans les salles de bain, dans les chambres, de caméras pour transformer les choses. Au bout de trois semaines, on nous dits : 'L’émission va s’arrêter, ça ne fonctionne pas'. On voit bien qu’il y a des travaux en train de se faire dans la maison et puis tout d’un coup, ça décolle grâce à ça. Ce qui en dit long quand même… En sortant, vous imaginez bien qu’on n’a pas envie d’aller regarder tout ce qui vient de s’écouler mais c’est ce qu’on nous racontait oui".
Olivia Ruiz garde malgré tout un bon souvenir de son aventure, qui lui a permis de rencontrer son public : "Définitivement, ça m’a aidée. Pour avoir un accès à des maisons de disques quand on vient de nulle part, on envoie son disque et c’est la loterie. Là effectivement, le fait d’être un tout petit peu identifiée, m’a permis d’aller à la rencontre des maisons de disques".