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Procès de l'assassinat de Samuel Paty : le point sur les huit accusés et ce qu'ils encourent

Jean-Baptiste Marty, édité par Gauthier Delomez / Crédits photo : Benoit PEYRUCQ / AFP - Mis à jour le . 1 min

Le procès Samuel Paty entre dans sa dernière ligne droite ce lundi. Au total, huit accusés, tous soupçonnés d’avoir participé de près ou de loin au projet mortifère de l'assassin du professeur, vont connaître leurs réquisitions tout au long de la journée. Europe 1 revient sur le cas des différents accusés.

C'est la dernière semaine du procès de l'assassinat de Samuel Paty. Sept hommes et une femme comparaissent devant la cour d'assises spéciale de Paris, plus de quatre ans après la décapitation du professeur d'histoire-géographie à la sortie du collège de Conflans-Sainte-Honorine par Abdoullakh Anzorov, un terroriste islamiste d’origine tchétchène.

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Ces huit accusés sont tous soupçonnés d’avoir participé, de près ou de loin, au projet mortifère de l’assaillant. Parmi eux, deux sont jugés pour complicité d’assassinat terroriste, les six autres pour association de malfaiteurs à caractère terroriste.

Les deux accusés qui encourent la réclusion criminelle à perpétuité

Après six semaines de longs débats, c’est désormais aux avocats généraux de prendre la parole ce lundi et d’étayer le cas de chaque accusé, dans le cadre de leur réquisitions. D'abord, les peines les plus lourdes devraient revenir à Naim Boudaoud et Azim Epsirkhanov, deux amis d’enfance d’Aboullakh Anzorov. Ils sont jugés pour complicité d’assassinat terroriste et encourent la réclusion criminelle à perpétuité, eux qui ont aidé le terroriste islamiste à se procurer l’arme du crime.

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Viennent le cas des deux autres accusés comparaissant dans le box : Brahim Chnina, père de la collégienne à l’origine des fausses rumeurs sur Samuel Paty, et Abdellakim Sefrioui, militant islamiste. Ils ont lancé une véritable campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux à l’encontre de Samuel Paty. Jugés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, ils encourent jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.

Tout comme les quatre derniers accusés, des proches du terroriste, qui échangeaient régulièrement avec Aboullakh Anzorov sur les réseaux sociaux. Des accusés appartenant à la sphère djihadiste qui encourent également 30 ans de réclusion criminelle. Les réquisitions devraient durer toute la journée. Le verdict est quant à lui attendu en fin de semaine.