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Viols de Mazan : la décision de Dominique Pelicot de faire appel ou non sera connu «au plus tard demain matin », assure son avocate

Gaspard de Vaubicourt - Mis à jour le . 1 min

Condamné à vingt ans de réclusion criminelle, Dominique Pelicot a jusqu'à ce lundi pour faire appel de la décision de la cour criminelle d'Avignon. "Il est en réflexion", assure son avocate Béatrice Zavarro, au micro d'Europe 1.

C'est l'affaire de violences sexuelles qui a secoué la France : le procès des viols de Mazan. Après des mois d'audience, Dominique Pelicot a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir drogué, violé et recruté plus de 50 hommes pour abuser de sa compagne, Gisèle Pelicot.

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Dominique Pelicot en pleine "réflexion"

51 accusés ont été condamnés le 19 décembre par la Cour criminelle d'Avignon pour avoir violé Gisèle Pelicot. Les peines vont de trois ans de prison, dont deux avec sursis, à 20 ans de réclusion criminelle. Mais au moins une quinzaine d'accusés fait appel du verdict. Ces demandes d'appel ne sont pas une surprise, car plusieurs avocats de la défense avaient ouvertement critiqué la décision de la Cour.

C'est également une possibilité pour Dominique Pelicot. Il a jusqu'à ce lundi pour faire appel de la décision de la Cour, comme le rappelle son avocate Béatrice Zavarro, interrogée par Europe 1. "À l'heure où nous nous parlons, je ne sais pas si c'est du doute, mais en tout cas, c'est de la réflexion. On a convenu qu'il m'appelle ce soir tant est qu'il puisse le faire parce qu'il avait un petit souci de cabine téléphonique. Je pense que c'est ce soir ou au plus tard demain matin", assure-t-elle.

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Une quinzaine d'accusés fait appel, un procès en 2025

Cet appel changera beaucoup de choses, car le second procès qui devra avoir lieu d'ici l'année prochaine, se tiendra devant un jury populaire, ce qui n'était pas le cas de ce premier procès. Et il y a donc un risque pour les accusés d'écoper de peines plus lourdes.

"On a un risque de questions complémentaires posées à la Cour qui portent sur une prévention qui n'est pas du tout prévue actuellement, mais qui peut être soumise à la Cour et aux jurés populaires dans le cadre de leur délibéré", ajoute l'avocate. Pour le reste des 51 accusés, ils ont également jusqu'à lundi, dernier délai pour décider ou non de faire appel.