Harlem Désir a appelé vendredi le Parti socialiste à se "mettre en ordre de bataille", en prévision des échéances électorales à venir, mettant en garde contre l'"auto-flagellation" à gauche. "Nous devons mettre (le PS) en ordre de bataille" en prévision des futurs scrutins, ce qui nécessite "l'unité des socialistes" et le "rassemblement de la gauche pour le rassemblement des Français", a souligné le Premier secrétaire du Parti Socialiste.Il s'exprimait lors de l'université d'été du PS devant le courant majoritaire du parti, en présence de plusieurs centaines de personnes.
De nombreux ministres et ténors du parti s'étaient placés au premier rang, comme pour une photo de famille en soutien au premier secrétaire: Manuel Valls, Benoît Hamon, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Marisol Touraine, Claude Bartolone, Bruno Le Roux, François Rebsamen..."Nous allons mettre en place une direction stratégique de campagne pour donner tous les outils de mobilisation des militants sur le plan local comme sur le plan national", a-t-il relevé en prévision des municipales de mars 2014.Mais Harlem Désir a également mis en garde contre "l'auto-flagellation" à gauche, qui "n'a aucun sens", dans une allusion aux voix critiques qui ont pu s'élever ces derniers temps sur l'action gouvernementale.
"Il nous reste évidemment beaucoup de choses à faire, mais on n'a pas le droit de perdre du temps en petites phrases contre nous-mêmes. Nous devons être totalement mobilisés", a-t-il encore relevé sous les applaudissements.Harlem Désir a enfin vigoureusement dénoncé le "plan fou" de Jean-François Copé. Le président de l'UMP a exposé dans le Figaro Magazine plusieurs propositions budgétaires et fiscales en cas de retour de la droite au pouvoir."Il ne faut rien laisser passer à la droite. Il ne faut pas laisser passer le plan fou que Copé vient de présenter: un plan d'hyper-austérité, un plan de 130 mds de trou budgétaire", a dit le Premier secrétaire.