"On a voulu absolument faire de cette campagne un enjeu idéologique et politicien", a estimé dimanche soir Christian Estrosi au micro d'Europe 1, à l'issue du premier tour des élections cantonales. "Je crois que si nous nous étions engagés sur une voix plus pragmatique, plus proche de nos concitoyens, sans doute nos électeurs se seraient dits que leurs hommes politiques apportaient des réponses concrètes et réelles", a poursuivi le maire de Nice.
"Allumer sa radio tous les matins pour entendre parler de débat dont on a le sentiment qu'il n'apporte pas les réponses sociales ou économiques qu'on est en droit d'attendre, ça trouble", a-t-il estimé, en référence au débat sur l'Islam et la laïcité voulu par le gouvernement. "Nous aboutissons au désordre qui ne correspond en rien au déséquilibre d'une grande démocratie", a encore déploré le député UMP.