Le ministre délégué à l'Economie sociale Benoît Hamon veillera à ce que des entreprises ne fassent pas de "socialwashing" comme d'autres ont fait du "greenwashing", du marketing destiné à se donner une image sociale ou écologique responsable. Benoît Hamon a prévenu qu'il serait "vigilant au socialwashing", comme il avait fallu l'être pour le "greenwashing", a-t-il expliqué jeudi lors d'une visite au siège du Groupe Chèque Déjeuner, une coopérative de plus de 2.000 salariés.
S'exprimant devant les dirigeants de la scop, il a cité l'exemple de "Ryanair, qui ne doit pas être considérée comme une entreprise sociale car elle propose des billets d'avion pas chers". La compagnie aérienne low-cost irlandaise est installée depuis janvier 2007 à l'aéroport de Marseille-Provence et soupçonnée de plusieurs délits comme travail dissimulé, entrave au fonctionnement des instances représentatives du personnel et de l'exercice du droit syndical, emploi illicite de personnel navigant, après la plainte de plusieurs syndicats de personnels.