L'INFO. Comment gérer le retour des djihadistes français partis en Syrie ? La question est d'importance. L'ancienne ministre UMP, Valérie Pécresse, a ainsi proposé de les placer dans des "centres de désendoctrinement". Dans son "journal de bord" vidéo hebdomadaire publié vendredi dernier, Jean-Marie Le Pen a une solution beaucoup plus radicale.
"Une manière plus propre de couper la tête". Interrogé sur le cas de Maxime Hauchard, un des bourreaux qui ont décapité à visage découvert 18 soldats syriens, Jean-Marie Le Pen a une idée : "Oui, j'ai un centre éducatif tout trouvé pour lui, c'est la guillotine, n'est-ce pas ?!", a déclaré le président d'honneur du FN, pour qui "c'est très clair. Une manière plus propre de couper la tête, que celle qu'il emploie lui-même". Et de rappeler que "l'égorgement est le mode habituel d'exécution et de meurtre et de crime dans le monde musulman, on a bien vécu ça en guerre d'Algérie". Le Front national propose dans son programme une sorte de référendum sur le rétablissement de la peine de mort, qui consisterait en un choix entre peine capitale et perpétuité "réelle" sans remise de peine.
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Une autre solution a été avancée par Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement Debout la France, pour éloigner les Français revenus du djihad. "Je propose qu'on rétablisse à Cayenne un centre de détention qui permette d'isoler ces fous furieux", a expliqué le député-maire de l'Essonne sur Sud Radio.
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