"La barbarie est en train de gagner la France". Après les violences du week-end à Barbès et Sarcelles liées à l'actualité à Gaza, Bruno Le Maire a dénoncé lundi sur Europe 1 des "actes inacceptables et intolérables". "Cela me choque profondément. Mon sentiment, c'est que la barbarie est en train de gagner la France", a déploré l'ancien ministre. "La barbarie, c'est quand on s'en prend à des lieux de culte juifs le jour même où on commémore la Rafle du Vel' d'hiv"."Ça suffit !", a lancé Bruno Le Maire. "Je demande au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les fauteurs de troubles soient arrêtés, jugés et condamnés. Et s'il devait y avoir des ressortissants étrangers parmi ces fauteurs de troubles, qu'ils soient expulsés du territoire français car leur place n'est pas ici", a ajouté Bruno Le Maire.
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Feu sur Valls. Bruno Le Maire s'en pris ensuite au gouvernement qui n'a pas pris la mesure de cette manifestation. Où était Monsieur Valls le jour où ces émeutes ont eu lieu ? Sur le Tour de France", s'est emporté l'ancien ministre."J'aurais préféré voir M. Valls, quitte à être dans un véhicule, dans un car de CRS plutôt que sur la caravane du Tour de France où je cite il a dit 'C'est un jour un peu de vacances". "Est-ce que Monsieur Valls était à sa place sur le Tour de France, le jour de ces manifestations qu'il avait demandé d'interdire ? Non. A-t-il été à la hauteur de ses responsabilités, non ? A-t-il garanti la sécurité des Français ? Non", a asséné l'ancien ministre de l'Agriculture de Nicolas Sarkozy.
Bruno Le Maire a également affirmé que l'interdiction préalable, souhaitée par le gouvernement, des manifestations propalestiniennes qui ont été émaillées de violences ce week-end en Ile-de-France "n'était pas une bonne idée". "Quand on interdit, encore faut-il se donner les moyens d'interdire (...) j'ai dit la semaine dernière que l'interdiction des manifestations ne me semblait pas une bonne idée, que la liberté de manifester était un principe constitutionnel et qu'il ne fallait pas y toucher. Ils ont voulu y toucher, ils ont voulu interdire et ne se sont pas donnés les moyens d'interdire", a déclaré celui qui en candidat à la présidence de l'UMP.
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