L'INFO. La gauche n’a parlé que de "ça" tout le week-end. Pour Emmanuel Macron, il n’y a "pas de tabou ni de posture" sur l’assurance-chômage. Invité lundi matin d’Europe 1, Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes, a rappelé que "le sujet principal" de cet entretien "n’était pas celui là. Il était la politique de compétitivité et d’investissement que nous menons. On lui a ensuite posé une question et il y a répondu. Il y a aujourd’hui un problème de déficit de l’assurance-chômage. Cette difficulté doit être traitée par les partenaires sociaux. Ce n’est pas à l’agenda politique. Que d’autres y travaillent, c’est normal, mais le président de la République a assuré que ce n’était pas le chantier politique ouvert aujourd’hui."
L'interview de Bruno Le Roux sur Europe 1 :
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"Je le défends, bien entendu". Attaquée par presque toute la classe politique dimanche, Emmanuel Macron a notamment été qualifié de "banquier" par Marine Le Pen sur Europe 1 : "je le défends, bien entendu, comme un ministre et comme un homme de gauche. Lorsqu’on ouvre un débat, on est parfois dans un tempo qui n’est pas le tempo politique."
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"Des propositions" sur la modulation allocations familiales. Interrogé sur sa proposition de placer sous conditions de ressources les allocations familiales, afin d’économiser 700 millions d’euros, ce proche de François Hollande annonce que "cela arrivera cette semaine au sein du groupe socialiste. Je continue à dire que nous pouvons continuer l’universalité des prestations en introduisant de la modulation. Aujourd’hui, les prestations sont les mêmes, que l’on gagne 10.000 euros ou 1.000 euros. Je ferais des propositions demain au groupe."