Michel Sapin, un des deux responsables du Parti socialiste chargés de négocier avec EELV, a appelé mardi sur i-TELE au "calme des troupes" dans le débat autour du nucléaire, ajoutant qu'il n'accepterait "aucun oukase".
Comme on lui demandait si les partenaires écologistes posaient des ultimatums au PS, voire "un pistolet sur la tempe" comme l'a dit la députée socialiste (ex-Verte) Aurélie Filippetti, Michel Sapin a objecté : "je n'ai pas senti de pistolet sur ma tempe".
"Je ne crois pas nécessaire qu'il y ait d'ultimatum ni d'un côté, ni de l'autre", a poursuivi le député de l'Indre. "J'appelle chacun au calme des troupes plus anciennes, ayant une capacité de négociation".
"Aucun oukase! Je n'en accepte aucun de la part des Verts et je ne souhaite pas qu'on en mette nous-mêmes vis-à-vis d'eux", a-t-il dit. "Nous aurons des désaccords", a-t-il prévu, mais aussi "une plate-forme de gouvernement".