Il avait promis dimanche sur Europe 1 de "mater" les gens du voyage. En pleine polémique, le député-maire UMP de Nice, Christian Estrosi, s'est défendu mardi de toute discrimination, assurant appliquer "simplement" la loi de sécurité intérieure adoptée en 2003.
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"Depuis l'année dernière, où le gouvernement socialiste n'apporte plus son soutien et son aide aux maires de France lorsqu'il y a des gens du voyage qui rentrent par effraction sur des terrains publics ou des terrains d'autrui, eh bien, j'applique tout simplement la loi de sécurité intérieure de 2003", s'est-il justifié sur BFMTV, rappelant avoir été le rapporteur de ce texte à l'Assemblée nationale.
Pour Christian Estrosi, qui a promis dimanche de "mater" les gens du voyage en taxant de "délinquants" ceux qui installent leurs caravanes sans autorisation, "ce n'est pas faire de discrimination quelconque" qu'agir de la sorte.