Après avoir exprimé sa peur de voir le FN gagner aux départementales, Manuel Valls s'est une nouvelle fois exprimé sur le parti frontiste. Le Premier ministre socialiste a déclaré samedi que le "Front National n'aime pas la France". En marge d'une visite sur le marché de Saint-Brieuc et à une semaine du premier tour des élections départementales, il a ajouté qu'il ne voulait pas que le Front national soit "le premier parti de France".
Opposé au changement de nom d'une rue de Béziers. Le Premier ministre réagissait notamment à la décision du maire de Béziers, élu avec le soutien du FN, de rebaptiser une rue de sa ville. Robert Ménard souhaite en effet changer le nom de la du "19 mars 1962", date des Accords d'Evian qui ont mis fin la guerre d'Algérie, en rue du "Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc", un militaire ayant participé au putsch des généraux. Le changement de nom de cette rue de Béziers, voté en décembre dernier, devait avoir lieu samedi après-midi.
Ecoutez la réaction de Manuel Valls :
"La France elle a besoin d'optimisme". "La nostalgie, et notamment la nostalgie de l'Algérie française, n'apportera rien de bon. Aujourd'hui, on a besoin de regarder l'avenir avec de l'optimisme et le Front national n'aime pas la France", a déclaré Manuel Valls. "Le Front national n'est pas un parti républicain, c'est rance, c'est triste, la France elle a besoin d'optimisme et de regarder son histoire avec lucidité mais elle a aussi besoin de regarder l'avenir", a-t-il ajouté.
"Je ne veux pas que le FN soit le premier parti de France". "Je suis mobilisé parce je ne veux pas que le Front national soit le premier parti de France", a expliqué Manuel Valls à la presse, après avoir arpenté samedi en fin de matinée pendant une trentaine de minutes la place où se tenait le marché de Saint-Brieuc. "Votez et regardez aussi l'avenir avec peut-être davantage d'optimisme", a également exhorté Manuel Valls.
Des signes positifs selon Valls. "Aujourd'hui, il y a des signes très positifs pour notre économie, ça reprend, ça va dans le bon sens. 2015, c'est l'année du retour de la croissance et de la confiance, c'est pour ça que je suis sur le terrain auprès des candidats", a-t-il ajouté.
Il est "important que les Français votent, vu les compétences des conseils généraux et que c'est important pour notre démocratie, même si j'entends, bien sûr, et je comprends les inquiétudes, les angoisses et les doutes de beaucoup de nos compatriotes", a-t-il souligné. "Je suis, sinon optimiste, en tous cas volontariste", a-t-il dit, en estimant sentir "qu'il y a de la confiance à mon égard et dans le gouvernement".
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