Pour Harlem Désir, "aucun artifice, aucun pseudo-mea culpa, ne transformera le président des riches en candidat du peuple". "Après avoir accumulé les fautes économiques, comme la TVA anti-sociale et la défiscalisation des heures supplémentaires, le président aux quatre millions de chômeurs ose encore faire des promesses sur l'emploi", a déploré le numéro 2 du PS.
"Cela fait cinq ans qu'il gouverne et il découvre maintenant le problème du chômage. Il n'y a que dans les promesses électorales que Sarkozy augmente les salaires. Qui peut le croire maintenant ?", s'est-il interrogé. Et ce, avant d'ajouter : "surtout, après avoir capitulé face à l'explosion du chômage, il stigmatise aujourd'hui les chômeurs, les bénéficiaires du RSA, il veut casser la Prime pour l'Emploi. Au lieu de mener une politique anti-chômage, Nicolas Sarkozy propose un référendum anti-chômeurs".