La présidente du Front national, Marine Le Pen, a estimé à propos de la mise en examen de Nicolas Sarkozy que "s'ils étaient avérés, les faits qui motivent l'enquête du juge Gentil seraient particulièrement graves".
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Marine Le Pen a souligné ainsi dans son communiqué qu'il "s'agirait d'un abus de faiblesse sur une femme âgée et diminuée, dans le cadre du financement illégal d'une campagne électorale".
"Toujours présumé innocent, Nicolas Sarkozy ne peut en revanche en aucun cas rester membre du Conseil constitutionnel, sa situation judiciaire l'empêchant aujourd'hui d'exercer cette fonction avec l'impartialité et la neutralité requises", a ajouté la présidente du FN. Pour elle, "après un quinquennat marqué par d'innombrables affaires et un climat totalement contraire à la République irréprochable qu'il avait pourtant promise, Nicolas Sarkozy opère, via cette affaire judiciaire, un retour dans la vie publique certainement assez différent de celui qu'il s'était imaginé".