Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a estimé lundi que Georges Tron avait été "poussé à la porte par François Fillon et Nicolas Sarkozy" pour "préparer sa défense", rappelant que si les accusations à son encontre étaient "graves", il restait "présumé innocent".
Visé par une enquête pour agression sexuelle, Georges Tron, maire (UMP) de Draveil, dans l'Essonne, a démissionné dimanche de son poste de secrétaire d'Etat à la Fonction publique, expliquant qu'il allait désormais faire de la démonstration de son innocence "une affaire personnelle". "C'est une affaire grave", les accusations, notamment celle d'"agression sexuelle", sont "graves", mais il reste "jusqu'à preuve du contraire présumé innocent", a déclaré Benoît Hamon lors du point presse hebdomadaire du PS.