L'INFO. Harlem Désir souhaite voir les Français s'exprimer. Le premier secrétaire national du PS a défendu lors d'une rencontre avec des nouveaux militants à Limoges l'idée d'un référendum auprès des français en vue de mettre en oeuvre des réformes pour la moralisation de la vie publique, et "remettre à plat tout ce qui doit l'être". "Nous devons donc organiser un véritable sursaut démocratique, remettre à plat tout ce qui doit l'être pour que les électeurs retrouvent confiance", a-t-il déclaré devant environ 200 nouveaux adhérents venus à sa rencontre.
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Une consultation en 2014 ? Harlem Désir a évoqué la possibilité d'organiser un référendum, en "2014", sur des sujets tels que le "non-cumul des mandats", le "contrôle du patrimoine des élus", ou encore l'incompatibilité entre des tâches de lobbying et la fonction d'élu. "Si le président de la République veut saisir les Français nous sommes totalement mobilisés pour faire adopter cette réforme", a-t-il ajouté. "Je crois que les Français peuvent être saisis pour nous permettre d'aller jusqu'au bout", a poursuivi Harlem Désir .
Plusieurs questions. Cette prise de position coïncide avec la publication d'une tribune de dix députés PS dans Le Monde daté de samedi, dans laquelle ils plaident pour un référendum à choix multiples comprenant notamment le vote pour les étrangers ou le non-cumul des mandats.
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"Si ces réformes rencontraient trop d'obstacles, le président de la République pourrait mobiliser le peuple, pour concrétiser plusieurs attentes fortes et demander par référendum les avancées que la droite refuserait au Parlement", écrivent notamment le numéro 2 du PS Guillaume Bachelay, Jean-Christophe Cambadélis, Olivier Faure, ou encore la députée parisienne Seybah Dagoma, en évoquant les quatre projets de loi constitutionnelle récemment présentés.
La gauche du PS satisfaite. Le courant "Maintenant la Gauche", qui réunit l'aile gauche du PS, se réjouit samedi du ralliement du premier secrétaire, Harlem Désir, à l'idée d'un référendum sur moralisation de la vie publique, après le scandale de l'affaire Cahuzac. "Nous nous réjouissons du soutien d'Harlem Désir à cette initiative que nous-même défendions", a fait savoir Marie Noëlle Lienemann, l'une des animatrices du mouvement avec Emmanuel Maurel, Jérôme Guedj, Paul Quilès.
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