Jean Lassalle nie en bloc. Le député des Pyrénées-Atlantiques a réfuté sur RTL avoir agressé sexuellement Julia Catanier, ex-collaboratrice parlementaire désormais directrice de la communication du PCF. Cette dernière accuse l'ancien candidat à la présidentielle de lui avoir "mis une main aux fesses" lors de ses années au Parlement. "Je n'ai aucune mémoire, ni du moment, ni du lieu, et surtout du geste", a affirmé Jean Lassalle.
"Ça, c'est pas moi !" "Depuis quelques nuits, (...) je me réveille la bouche pleine de bile. (...) Je me voyais la main sur ma mère, ma main sur ma sœur et ma main sur ma fille... (...) Et ça, c'est pas moi ! Ça me révolte et ça me fait remonter la bile", s'est emporté le député. D'autres femmes accusent cependant l'élu d'avoir eu un comportement déplacé, voire hors la loi à leur encontre. Sur Mediapart, une journaliste a ainsi expliqué que Jean Lassalle avait tenté de l'embrasser sans son consentement lors d'un déplacement professionnel.
"J'ai une tendance tactile." Interrogé sur ce témoignage, Jean Lassalle a également nié les faits présumés. Tout en avançant : "J'ai une tendance à embrasser fortement, j'ai une tendance tactile. Et j'ai senti de la frustration, parfois, chez des femmes et chez des hommes. Je me suis excusé immédiatement quand cela a été le cas, ou quand on me l'a fait remarquer après."