Cette semaine, pour se défendre dans l'affaire de l'emploi fictif présumé de sa femme, François Fillon a dénoncé un "coup d'Etat institutionnel". Un terme repris à plusieurs reprises. Mais la stratégie victimaire ne marche pas. Deuxième stratégie de communication : l’émotion. "Devant 15.000 témoins, je veux dire à Pénélope que je l’aime et que je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont choisi de nous jeter aux loups."
Des changements de stratégie. Le "coup d’Etat institutionnel" ou le complot politique de haute volée. C'est la dernière ligne de défense de François Fillon. Le candidat a soigné la mise en scène et le décor : une réunion à huis-clos à son QG de campagne avec son camp, qui immédiatement relaie le message. Problème : la stratégie victimaire ne marche pas quand les révélations se succèdent et l'accablent.
"Je veux dire à Pénélope que je l’aime". Auparavant, lors de son meeting porte de Versailles, François Fillon avait joué sur l’émotion, avec le personnage du mari valeureux. "Devant 15.000 témoins, je veux dire à Pénélope que je l’aime et que je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont choisi de nous jeter aux loups." Pour enfoncer le clou, une petite "une" de Paris Match. Une interview de Pénélope y était même prévue, mais l'équipe de communication a dit niet. Pénélope ne parlera pas, les images suffisent.