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Après la censure, quelle stratégie pour Laurent Wauquiez et Les Républicains ?

Alexandre Chauveau // Crédit photo : Edouard Monfrais-Albertini / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP . 1 min

Le Premier ministre Michel Barnier a été censuré par l'Assemblée nationale ce mercredi soir et alors qu'Emmanuel Macron doit nommer son remplaçant, la question de l'avenir des Républicains et de Laurent Wauquiez se pose. 

La censure de Michel Barnier par l'Assemblée nationale ce mercredi soir rebat les cartes de la place des Républicains au sein du gouvernement. Eux qui avaient trouvé un point d'équilibre entre la Macronie et le Rassemblement national, leur soutien au sein du prochain gouvernement est loin d'être acquis et dépendra de l'identité du futur Premier ministre .

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Se distinguer de Marine Le Pen

"Le soutien des Républicains au gouvernement ne valait que pour Michel Barnier " ne cesse de répéter Laurent Wauquiez, le président du groupe. Seulement la chute du locataire de Matignon pourrait entrainer un changement de position du parti. Cependant, le patron des LR l'assure, il ne censurera pas le prochain gouvernement, soucieux d'apparaitre comme un pôle de stabilité, et ce faisant, de se distinguer de Marine Le Pen.

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Son pari est donc de s'adresser aux électeurs susceptibles d'être séduits par une partie du discours de la présidente du RN, mais qui n'approuvent pas sa décision de censurer Michel Barnier ce mercredi soir. Invité de France 2 ce jeudi matin, il a répété que les Républicains "ne feront pas tomber le gouvernement" et ne feront "pas ce qu'a fait Marine Le Pen". Selon lui, les LR ne tomberont pas dans "la stratégie du pire, bien que dans cette période d'instabilité, de chaos" ils ne jouent pas "pour autant". 

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Il est également revenu sur leur participation au prochain gouvernement qui ne sera pas "automatique", avant d'ajouter que "la première question, c'est 'qu'est-ce qu'on veut faire pour les Français ?'" Ainsi, si Emmanuel Macron vient à nommer un nouveau chef du gouvernement issu des rangs républicains, il sera difficile au parti de ne pas le soutenir. Cependant, un profil venu de la Macronie, n'aurait, par principe, pas l'appui de la droite.

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