Parlementaires et membres du gouvernement ont observé mardi, à l'Assemblée nationale puis au Sénat, une minute de silence en hommage aux victimes des attentats de Bruxelles. "La Belgique a été frappée ce (mardi) matin par plusieurs attaques terroristes d'une violence inouïe. Le nombre définitif de morts et de blessés est encore incertain, mais il est d'ores et déjà tragique. En cet instant, nos pensées vont d'abord à toutes les victimes, celles qui ont perdu la vie, celles qui luttent contre la mort", a déclaré Claude Bartolone (PS), à l'ouverture de la séance des questions au gouvernement.
Après avoir adressé à leurs familles et à leurs proches, "le témoignage de notre soutien et de notre douleur fraternelle", le président de l'Assemblée a exprimé "notre solidarité au peuple belge". A son invitation, tous les présents dans l'hémicycle ont alors observé une minute de silence, avant des questions au gouvernement dont la plupart étaient axées sur le terrorisme. Bruxelles a été secouée mardi par plusieurs attentats terroristes coordonnés, avec de puissantes explosions dans le métro et à l'aéroport international, dont l'une probablement causée par un kamikaze, qui ont fait une trentaine de morts, plus de 200 blessés et paralysé la capitale de l'Europe.
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— Assemblée nationale (@AssembleeNat) 22 mars 2016
Au Sénat. Un peu plus tard au Sénat, le président Gérard Larcher (LR) a aussi ouvert la séance par une minute de recueillement "en hommage aux victimes et en signe de profonde solidarité" avec la Belgique. "Nous avons conscience qu'à travers Bruxelles, c'est aussi la capitale européenne qui a été prise pour cible", a-t-il poursuivi, estimant que "face à la barbarie, l'Europe doit être unie". Les sénateurs doivent se prononcer dans l'après-midi sur le projet de réforme constitutionnelle voulue par François Hollande après les attentats de novembre à Paris.