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Autorité, pouvoir d'achat, «héritage spirituel»... Bruno Retailleau partage la vision de sa droite

Amélia Porret - Mis à jour le . 1 min

Le grand rendez-vous

Jacques Serais

Invité du Grand rendez-vous Europe 1 – CNEWS – Les Echos, le ministre de l'Intérieur et candidat déclaré à la présidence du parti Les Républicains, Bruno Retailleau, a défendu sa vision de la droite, à la fois centrée sur les préoccupations matérielles des Français, mais aussi tournée vers "l'immatériel".

Ancien élu de la Vendée, ex-patron du groupe LR au Sénat, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau est, pour de nombreux Français, la révélation politique de ces quatre derniers mois. 

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Interrogé sur sa propre vision du parti aujourd'hui — qui n'est pas celle de Xavier Bertrand, ni d'Édouard Philippe ou d'autres figures politiques — Bruno Retailleau évoque une droite "capable de s'élargir". "C'est une droite qui est capable de séduire des Français au-delà même des clivages", poursuit-il.

"La richesse des peuples est aussi immatérielle"

Le ministre de l'Intérieur décrit ainsi "une droite qui veut l'autorité, la fermeté, comme beaucoup de Français. C'est une droite qui veut que le travail paye plus que l'assistanat, que l'État arrête de faire la poche des Français. Et c'est une droite qui veut que l'école transmette des savoirs et ne les déconstruise pas ; mais qu'elle transmette aussi une fierté française".

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Ne voulant pas seulement répondre à des préoccupations matérialistes, Bruno Retailleau veut également accorder une place importante à la question de la culture. "C'est une droite qui n'oublie pas que, bien entendu, la richesse des peuples, elle est matérielle. Il faut du pouvoir d'achat. Mais la richesse des peuples, des nations, elle est aussi immatérielle. Parce que la France, c'est un héritage spirituel", qu'il faut "prolonger dans l'avenir".