Et un candidat de plus. L'ancien ministre et député "frondeur" des Yvelines Benoît Hamon (PS) a déclaré mercredi qu'il serait "probablement candidat" dans l'hypothèse d'une primaire à gauche en vue de l'élection présidentielle de 2017.
La primaire "s'impose". "Si les primaires ont lieu, je serai probablement candidat" a annoncé Benoît Hamon sur BFMTV, ajoutant néanmoins qu'il "ne serait pas un acteur supplémentaire de la division". Pour le député PS, une primaire à gauche "s'impose" même s'il ne pense pas qu'elle soit "la préoccupation des Français". "Cette espérance, le fait de continuer à travailler à ce qu'on mobilise les énergies les plus positives de ce pays, il faut l'apporter", a-t-il estimé.
La gauche "a perdu beaucoup de terrain". Il décrit notamment le sentiment au sein de la gauche "d'avoir perdu beaucoup de terrain et de laisser quelques valeurs en route", notamment sur la déchéance de nationalité. Interrogée sur France Info, l'ancienne ministre (PS) Aurélie Filippetti, elle-aussi opposée à ce texte, a pour sa part critiqué François Hollande, estimant qu'"au lendemain des attentats, ce que l'on attendait, ce n'était pas en priorité une révision de la Constitution".