Emmanuel Macron est pris par un marathon diplomatique de huit jours, du G7 au sommet de l'Otan en passant par l'ouverture de la procédure d'adhésion de l'Ukraine à l'UE. Ces déplacements peuvent donner une impression d'absence, voire même de désertion, au moment où le président est affaibli sur le plan intérieur.
La question de l'Ukraine sur la table
Mais, avec cet agenda international, les Français vont devoir patienter un peu avant de connaître les solutions qu'il entend mettre en œuvre pour sortir de la crise politique. Le président l'a promis mercredi soir, dès son retour à Paris. Il commencera aussi à bâtir cette méthode et cette configuration nouvelles.
Mais dans l'immédiat, ici à Bruxelles, c'est essentiellement de l'Ukraine dont il est question. Le pays va se voir accorder le statut de candidat à l'Union européenne, tout comme la Moldavie. Ce dernier sommet de la présidence française a débuté ce matin avec une réunion entre les 27 et les pays des Balkans occidentaux qui est sur le point de se terminer.
Montrer la capacité de leadership de la France
Emmanuel Macron doit s'exprimer en conférence de presse en compagnie de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et du président du Conseil européen, Charles Michel. Les actes et les paroles du chef de l'Etat devraient être scrutés de près par ses partenaires. Avec cette question principale : a-t-il perdu de la crédibilité à leurs yeux ? Sur ce point, l'Elysée se veut en tout cas rassurant et explique qu'aucun Etat membre ne remet en cause la capacité de leadership de la France.