Au micro de Romain Desarbres, Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, a évoqué la baisse des dépenses publiques voulu par le gouvernement. Elle estime notamment que "la dépense sociale en France est extrêmement importante".
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"6,1 % de déficit cette année, cela n'est pas acceptable et le risque pour la France aujourd'hui est de devenir la Grèce de 2010 ? Si on est d'accord sur ce risque, on doit tous s'accorder pour trouver des solutions", poursuit-elle. Maud Bregeon déclare que le débat est encore ouvert : "Il y aura un débat parlementaire si on a des nouvelles idées de réduction de dépenses en plus de celles qui seront proposées pour permettre une augmentation et des contributions exceptionnelles moins importantes".
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Un fossé entre qualité des services publics et les dépenses
Pas de tabou pour la porte-parole qui appelle à "interroger l'efficacité de la dépense sociale" en France. D'après la macroniste, il existe un fossé entre le niveau de dépenses publiques et la qualité des services proposés aux Français : "Il faut que les Français puissent évidemment continuer à se soigner, aient accès à des services publics de qualité. Mais là encore, on voit bien qu'entre le niveau de dépenses que ça engendre et la satisfaction des Français et des usagers, on a une dissymétrie", conclut-elle.