Le lycée Stanislas est dans le viseur de Paul Vannier. 1:21
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Mayalène Trémolet / Crédits photo : Henrique Campos / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Le député insoumis Paul Vannier propose de réduire le financement public des établissements privés sous contrat en fonction de leur contribution à "la ségrégation socio-scolaire", selon ses termes. Son amendement de rappel a été voté en commission des Finances, mais la mesure n'a pour l'instant pas de garantie d'aboutir.

La France insoumise s'attaque à nouveau aux écoles privées. Dans un amendement de rappel, voté en commission des Finances en début de semaine, le député insoumis de la 5e circonscription du Val-d'Oise, Paul Vannier, propose de réduire le financement public des établissements privés sous contrat en fonction de leur contribution à "la ségrégation socio-scolaire" selon lui.

Son ambition est de diminuer les subventions aux établissements privés au profit des écoles publiques. Et l'élu se félicite de cette première victoire en commission. "C'est la première fois qu'une majorité de députés appelle à refonder très profondément le système de financement public des écoles privées sous contrat", affirme-t-il.

Le lycée Stanislas visé comme un marqueur de "ségrégation socio-scolaire"

"On demande aux écoles privées sous contrat d’atteindre des objectifs de mixité sociale", résume Paul Vannier, qui souhaite que les fonds qui redeviendraient alors disponibles dans le budget de l'État "soient investis dans l'école publique". En clair, l'objectif est de baisser les subventions de 10% au minimum, et jusqu'à 50% pour certains établissements.

 

Ces établissements seraient choisis d'après un indice de positionnement social, basé sur le niveau de vie des élèves, comme le lycée Stanislas à Paris, visé par Paul Vannier comme un marqueur de "ségrégation socio-scolaire". Si la mesure n'a pour l'instant pas de garantie d'aboutir, après ce premier feu vert en commission, elle doit faire partie des propositions de la niche parlementaire de La France insoumise le mois prochain.