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Budget : «Nous ne sommes pas sectaires», affirme Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement

Laura Laplaud - Mis à jour le . 1 min

Fin du suspense, le Rassemblement national votera la censure du gouvernement, en cas de recours lundi au 49.3 sur le budget de la Sécurité sociale, a annoncé Jordan Bardella lundi matin. Une décision regrettée par Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, invitée de La Grande interview Europe 1-CNews lundi, qui assure que l'exécutif est "encore prêt" à négocier.

Le gouvernement Barnier survivra-t-il à la semaine qui s'ouvre ? L'Assemblée nationale se prononce lundi sur le très sensible budget de la Sécurité sociale, avec la possibilité d'un recours au 49.3 et déjà la perspective d'une motion de censure de la part de la gauche et du Rassemblement national.

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Jordan Bardella l'a confirmé ce lundi matin : le Rassemblement national votera cette semaine la censure du gouvernement, en cas de recours lundi au 49.3 sur le budget de la Sécurité sociale, sauf "miracle de dernière minute". "Oui, c'est plié (...) Je suis contraint aujourd'hui d'annoncer la censure du gouvernement", a-t-il déclaré.

"Pour dialoguer, il faut être deux"

Une décision regrettée par Maud Bregeon , porte-parole du gouvernement, invitée de La Grande interview Europe 1-CNews lundi. "Le gouvernement de Michel Barnier a toujours été dans une posture sincère, d'écoute, de co-construction, alors même que le pays traverse un contexte budgétaire extraordinairement difficile. Nous avons laissé le débat se tenir à l'Assemblée nationale. Nous avons trouvé des chemins de compromis pour protéger les retraités les plus modestes, pour préserver les Français de la hausse éventuelle de taxes sur l'électricité, pour préserver les entreprises d'une hausse de charges", a-t-elle débuté.

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"Maintenant, pour dialoguer et pour trouver des chemins de compromis, il faut être deux. Nous avons tendu la main et nous sommes encore prêts [au dialogue]. Nous ne sommes pas sectaires. Notre porte a toujours été ouverte, nous avons toujours cherché des compromis et le compromis ce n'est pas un ultimatum. Le compromis, ça nécessite que chacun accepte de faire un pas vers l'autre et je constate que ça n'a pas toujours été le cas aujourd'hui au sein des oppositions", a-t-elle lancé.

L'Assemblée nationale se prononce lundi à 15 heures en lecture définitive sur le budget de la Sécurité sociale, issu d'un compromis entre une commission de sénateurs et députés.