"Il ne faut pas démanteler une partie de la jungle pour qu'elle se reconstitue ailleurs". Lundi, le président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Xavier Bertrand, a réclamé le "démantèlement complet" du camp de la "Jungle" à Calais. "Nous nous battrons tant que le retour à la normale n'est pas effectif" dans le Calaisis, "à long terme, nous devons arriver à un démantèlement complet de la "Jungle"", a affirmé Xavier Bertrand présent à Calais depuis vendredi avec le bureau exécutif du conseil Régional pour "trouver des solutions" sur place.
"Un conseil interministériel au plus vite". L'ancien ministre a estimé que "la France n'a(vait) pas suffisamment porté d'attention à Calais (...) Calais a des problèmes, Calais a des projets et nous devons nous occuper de ses problèmes et de ses projets", a-t-il déclaré. Ainsi, il a demandé à l'État que soit organisé "un conseil interministériel à Calais au plus vite" estimant que "les problèmes de Calais ne se réglaient pas à Paris". L'ex-maire de saint-Quentin a affirmé s'être rendu ce matin dans la "Jungle", pour "constater sur place comment allait se passer le démantèlement" annoncé vendredi par la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, de la moitié du camp.
Travailler avec les Anglais. Par ailleurs, il a estimé "qu'il fallait travailler en intelligence avec les Anglais plutôt que de se regarder en chiens de faïence", affirmant qu'il allait rencontrer cette semaine l'ambassadeur de Grande-Bretagne en France et les députés du Kent.