La candidate socialiste a consacré le début de son discours à l'union de la gauche. Juste derrière elle, on pouvait lire ce slogan "Réunir la France", parce qu'elle l'affirme "sans union, il n'y a pas de destin pour la gauche, mais sans la gauche, ce n'est plus la France", a déclaré la candidate à l'élection présidentielle, Anne Hidalgo, devant une foule réunie à Perpignan lors de son meeting. Alors nous allons tout tenter pour réaliser cette union, tout tenter !"
"Il faut espérer"
"La division, c'est la résignation, c'est l'impuissance, c'est l'abstention. Alors, réveillez vous !" a clamé Anne Hidalgo dimanche. Mais du côté de ses militants, l'inquiétude se fait ressentir. Sylvie, qui arrive du Gard, est un peu déboussolée. "On est là, c'est un soutien, mais c'est mal barré. Mais bon, il faut espérer, sinon on ne serait pas là. Moi, la primaire, je l'ai appelé de tous mes vœux mais maintenant, elle arrive trop tard, on va tout miser sur les législatives."
>> À LIRE AUSSI - Présidentielle : pour Anne Hidalgo, «il faut une primaire de la gauche»
Mais Brigitte, qui vient de l'Hérault, est persuadée que Fabien Roussel, Yannick Jadot ou Jean-Luc Mélenchon peuvent encore changer d'avis. "Je crains que leur problème principal soit de s'être engagé trop vite. Ils ont à peine eu le temps de réfléchir quand même. Moi, j'ai l'impression qu'au moins chez Les Verts, il y a une base militante qui n'est pas du tout d'accord avec Jadot."
Pour autant, beaucoup de ses partisans sont repartis requinqué par ce meeting et veulent croire qu'il n'est pas trop tard pour réaliser cette union.