Carnaval illégal à Marseille : "Nous allons poursuivre les responsables", affirme Darmanin
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a déclaré lundi vouloir "poursuivre les responsables" du carnaval sauvage qui s'est déroulé dimanche à Marseille et a rassemblée environ 6.500 personnes. "J'ai demandé à la préfète de vérifier les identifications et de les présenter à l'autorité judiciaire", a-t-il ajouté.
La classe politique marseillaise a dénoncé de manière unanime le carnaval sauvage qui a rassemblée environ 6.500 personnes dimanche dans les rues de Marseille . L'année dernière, le carnaval de la Plaine n'avait pas eu lieu, à cause du premier confinement très strict. Cette année, les participants ont bravé l'interdiction et ont donc défilé dans les rues , parfois sans porter le masque et sans respecter les gestes barrières. "Nous allons poursuivre, et c'est déjà le cas en partie avec les interpellations et les comparutions immédiates, les responsables", a affirmé lundi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
"La sécurisation de la manifestation était la priorité des policiers"
"J'ai demandé à la préfète de vérifier les identifications et de les présenter à l'autorité judiciaire", a-t-il poursuivi. Neuf personnes ont déjà été interpellées dans la foulée du rassemblement. "Il y avait beaucoup de familles, beaucoup d'enfants. Il y avait aussi 400 personnes qui venaient de l'ultra-gauche, extrêmement violentes", a expliqué le ministre.
Gérald Darmanin a par ailleurs justifié la stratégie des forces de l'ordre pendant le déroulé du carnaval. "La consigne qui a été donnée était d'abord de sécuriser le fait que des familles et des enfants étaient à Marseille, malheureusement dans une manifestation qui n'était ni autorisée, ni légale, ni déclarée", a-t-il précisé. "La sécurisation de la manifestation était la priorité des policiers, afin de protéger notamment les familles et les enfants."
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Covid-19 : y a-t-il réellement un risque de contamination en extérieur ?
> Coronavirus : pourquoi un test PCR peut-il être positif un mois après une infection ?
> Les fêtes privées sont-elles vraiment interdites avec le couvre-feu ?
> Le variant anglais engendrerait des symptômes un peu différents
> Audio, webcams... Quand la technologie s'adapte au télétravail
Le ministre de l'Intérieur a surtout dénoncé que la manifestation ait "donné lieu non pas simplement à des rassemblements festifs, mais à des dégradations de biens publics, à des violences contre les personnes et à des profanations contre des monuments". "C'est évidemment totalement inacceptable et je veux me joindre, comme ceux qui l'ont fait auparavant, dans la condamnation de ces actes." La mairie de Marseille a annoncé qu'elle allait porter plainte à cause des dégradations.