"L'arrière-pensée du projet de Jean-Luc Mélenchon : moins on travaille, mieux on se porte ! Il promet même le retour aux 32 heures !" s'est exclamé le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, lors du Grand Rendez-vous d'Europe 1/CNews/Les Echos dimanche. À l'approche des élections législatives, la réforme des retraites annoncée à "l'été 2023" par Emmanuel Macron ne cesse de faire réagir.
Premier objectif du quinquennat : "le plein emploi"
C'est l'un des sujets clivant entre l’alliance des gauches, la Nupes, et la majorité réunie sous la bannière Ensemble. Pour Bruno Le Maire, la réforme des retraites permettrait de "financer le système de protection sociale et de financer la retraite des Français par répartition". À l'inverse, "ceux qui proposent la retraite à 60 ans mentent aux Français", a-t-il insisté faisant référence à l'une des propositions de la Nupes ainsi qu'à Jean-Luc Mélenchon.
"Je le caractérise par trois choses : par son autoritarisme, regardez son projet, il est plein d'obligations et de contraintes, par la collectivisation des moyens de production, le refus du travail et par un projet communautariste dans lequel la nation n'est plus une nation universelle et unie", a-t-il jugé.
"Nous gardons un taux de chômage qui reste encore trop élevé", a-t-il reconnu. "Le premier objectif du quinquennat est le plein emploi, ensuite nous ferons en sorte que nous n'ayons pas le taux le plus faible de personnes de plus de 55 ans qui travaillent dans les pays développés, c'est l'objectif de la réforme des retraites."