Les membres du Parti socialiste sont arrivés ce vendredi à Marseille pour trois jours de congrès. Un événement qui doit définir les contours de la nouvelle direction du parti. En effet, Olivier Faure a été reconnu vainqueur après le décompte des suffrages, face à Nicolas Mayer-Rossignol. Mais l'ambiance reste tendue, après les désaccords autour du nouveau visage du parti. Ce congrès sera "sanglant", prévient un député socialiste.
Alors Nicolas Mayer-Rossignol, qui conteste toujours les résultats, ne voit que deux solutions possibles. "À Marseille, ça peut être la pire comme la meilleure des choses", a estimé le candidat au poste de secrétaire général du parti. "La pire des choses, ce serait quoi ? Le coup de force, la fracture et honnêtement, ce serait probablement un dernier clou sur le cercueil. Ou bien, on arrive à se rassembler et à ce moment-là je crois que tous les militants seront heureux de voir qu'on arrive à porter les choses ensemble."
Une main tendue aux opposants pour Olivier Faure
Mais son message n'est pas entendu par Olivier Faure, qui considère avoir remporté ce scrutin. Le Premier secrétaire, fraîchement élu, veut maintenant profiter de ce congrès pour tendre la main à ses opposants. "Je m'engage à faire en sorte que toutes celles et ceux qui se retrouvent dans la ligne que nous allons poursuivre puissent trouver leur place et que celles et ceux qui ne la partage pas soient aussi respectés", a soutenu Olivier Faure.
"Parce que c'est un grand parti démocratique. Il est absolument indispensable que tout le monde se sente à l'aise, respecté dans ce qu'il pense", a-t-il poursuivi. Selon nos informations, un arrangement pourrait avoir lieu dans la journée. Mais pas certain, toutefois, que cela apaise les tensions.