Qui est Arnaud Deslandes, successeur de Martine Aubry à la tête de la mairie de Lille ?

Le 6 mars 2025, Martine Aubry a annoncé sa démission après 24 ans à la tête de Lille. Elle a passé le relais à Arnaud Deslandes, son premier adjoint, élu maire lors d’un conseil municipal extraordinaire ce vendredi. À 42 ans, ce fidèle de l'édile sortante devra faire face à des enjeux importants dans un paysage politique lillois polarisé à gauche.
Le 6 mars 2025, un tournant politique majeur s’est produit à Lille : Martine Aubry, maire emblématique depuis 2001, a annoncé sa démission.
Après 24 ans à la tête de la capitale des Flandres, la figure socialiste a choisi de passer le relais à son premier adjoint, Arnaud Deslandes, qui a été officiellement élu maire lors d’un conseil municipal extraordinaire ce vendredi.
20 ans de carrière en politique
Cette transition marque la fin d’une époque et ouvre une nouvelle page pour la ville. Arnaud Deslandes, 42 ans, est un fidèle de Martine Aubry. Diplômé de Sciences Po Lille, il a fait ses armes en politique au sein de la mairie, gravissant progressivement les échelons.
D’abord stagiaire au cabinet de l’édile, il devient directeur de cabinet en 2013 avant d’être nommé adjoint chargé des solidarités et de la cohésion des territoires en 2020. En 2023, il est promu premier adjoint, un rôle qui le place naturellement en successeur légitime de Martine Aubry.
Engagé sur les questions sociales, Arnaud Deslandes a notamment œuvré pour le renforcement des dispositifs d’aide aux populations précaires et la mise en place de la Maison des Solidarités en 2024. Cette orientation sociale, dans la lignée de son mentor, devrait se poursuivre sous son mandat.
Prochaines élections municipales de 2026
Toutefois, le défi est de taille. Martine Aubry laisse derrière elle une ville transformée, mais confrontée à de nombreux enjeux avec la crise du logement, l’adaptation aux défis écologiques et les questions de mobilité urbaine.
Arnaud Deslandes devra faire ses preuves pour s’imposer dans un paysage politique où la gauche lilloise est fragmentée, et où l’opposition se montre déjà critique face à une succession qualifiée comme un choix du sérail.
Reste à voir si les Lillois accueilleront favorablement ce passage de témoin ou s’ils exprimeront une envie de changement aux prochaines élections municipales de 2026.