Après Saint-Pétersbourg mardi, direction Moscou et le stade Loujniki dimanche. Emmanuel Macron commence à devenir coutumier des allers-retours express entre la France et Russie, mais aussi des causeries d'après match dans le vestiaire des Bleus. Le chef de l'Etat, que l'on a vu exulter en tribune face à la Belgique, assistera dimanche au duel France-Croatie. À en croire les pronostics, le président peut espérer la coupe et le regain de popularité qui l'accompagne ; une parenthèse enchantée dont avait profité Jacques Chirac en grimpant de 14 points dans les sondages... un certain été 1998.
On est en finale. Rendez-vous dimanche pour la rapporter. #FRABEL
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 10 juillet 2018
Une victoire pour capitaliser ? L'Elysée assure pourtant qu'il ne s'agit pas de récupération. "Est-ce que vous pensez sincèrement que parce que dimanche soir nous aurions une issue heureuse à cette finale, les Français qui sont dans la difficulté, la pauvreté, subitement, oublieraient leurs soucis ? ", balaye Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement. "Les politiques qui font des calculs sur le dos des sportifs, je leur prédis un avenir peu radieux", avertit le secrétaire d'Etat.
Short list. Du côté des ministres, les coups de fil à l'Élysée, dans l'espoir d'obtenir une place VIP, se sont multipliés ces derniers jours. Mais seule Laura Flessel, en charge des sports, aura le privilège d'accompagner le président, les autres membres de l'exécutif devraient tous se contenter de la télévision. Le couple Macron n'aura le droit qu'à une petite poignée d'invités, pas plus de quatre ou cinq personnes, indique-t-on. Quant au chef de l'Etat, il n'hésitera pas à mêler sport et politique avec un entretien, en marge de la rencontre, avec Vladimir Poutine.