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Mayalène Trémolet / Crédits photo : Romain Doucelin / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Alexandre Portier, ministre délégué chargé de la Réussite scolaire et de l’Enseignement professionnel, s’était exprimé mercredi dernier au Sénat estimant que le projet de programme d’éducation à la sexualité n’était "en l’état pas acceptable". Une position défendue à nouveau ce week-end malgré le rappel à l'ordre par sa ministre de tutelle Anne Genetet.

Alexandre Portier ne cède pas. Le ministre délégué chargé de l'Éducation nationale s’était exprimé mercredi dernier au Sénat estimant que le projet de programme d’éducation à la sexualité n’était "en l’état pas acceptable", une position qu'il a de nouveau défendu ce week-end malgré le recadrage d’Anne Genetet, ministre de l'Éducation nationale, la semaine dernière. 

"La théorie du genre n'a pas sa place dans nos écoles"

Ainsi, "la théorie du genre n’a pas sa place dans nos écoles", selon le ministre, pour qui la politique consiste à "mettre ses tripes sur la table". En clair, il n'est pas question de céder sur les gardes fous dans l’éducation à la sexualité, comme il l’expliquait dimanche chez nos confrères de CNews. "J’ai tenu une ligne claire devant les sénateurs. J’ai émis trois réserves. La première est qu'il ne faut pas qu’il y ait d’idéologie à l’école, la deuxième pas de militantisme, la troisième, une meilleure prise en compte du développement de nos élèves pour que les contenus soient adaptés à leur progression. On ne peut pas dire la même chose à un enfant de 4 ans et à un jeune de 13 ans", a-t-il déclaré.

Opposition de la part des associations

Une prise de position qui ne devrait pas arranger les relations entre le ministre et la locataire de la rue de Grenelle. Alexandre Portier reconnaît subir depuis plusieurs jours "des tentatives d’intimidation". 

Sa déclaration avait suscité un tollé auprès de plusieurs associations, comme le planning familial ou encore la Civiise, la Commission indépendante sur l’inceste et les Violences sexuelles faites aux enfants.