Avant même l'annonce officielle de la victoire de Donald Trump, les deux hommes se sont ensuite parlé au téléphone en début de soirée. Ils font part de leur volonté d'œuvrer au retour de la paix et de la stabilité face aux grandes crises internationales, indique l'Elysée. D'autres figures de la classe politique se sont exprimées depuis ce matin.
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Une victoire "raciste et mysogyne"
"Félicitations à Donald Trump", lance Jordan Bardella. Là. "Meilleurs vœux pour cette nouvelle présidence", ajoute Marine Le Pen, qui a pourtant refusé de le soutenir, car l'ancienne candidate à la présidentielle préfère prendre ses distances avec le républicain. "C'est la seule chose à laquelle je pense c'est l'intérêt de la France et en l'occurrence, les intérêts de l'Europe. Il va falloir que l'Europe se réveille parce que si l'Europe continue à ne pas défendre les siens, alors la situation risque de très rapidement se dégrader."
La droite, elle, reste très distante, ne voulant surtout pas être associée à Donald Trump. À gauche, après avoir soutenu la candidature de Kamala Harris, la défaite est amère. L'écologiste Sandrine Rousseau dénonce une victoire "raciste, masculiniste et climatosceptique." François Hollande, lui, s'inquiète des conséquences internationales. "Il va donner à Poutine ce qu'il a attend : l'est de l'Ukraine. Et dire aux Européens "occupez-vous ensuite d'aider l'Ukraine comme vous pouvez. Qu'est ce qu'il va faire en Israël-Palestine? Il va dire à Netanyahou 'Allez-y, continuez!'"
Seul Jean-Luc Mélenchon dénote avec le reste du nouveau Front populaire. Selon lui, Kamala Harris a perdu à cause de sa complicité avec "le génocide à Gaza."