La tendance est à la stabilité après les premiers résultats des élections sénatoriales. 1:20
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avec AFP / Crédit photo : Alain JOCARD / AFP
Les premiers résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche une tendance à la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite mais aussi les difficultés du camp présidentiel. Sonia Backès, seule ministre en lice à l'échelle nationale, a notamment été battue en Nouvelle-Calédonie.

Les premiers résultats des élections sénatoriales ont confirmé dimanche une tendance à la stabilité de la Chambre haute, dominée par la droite, et les difficultés du camp présidentiel, qui a essuyé un premier revers en Nouvelle-Calédonie. A moins de huit mois du prochain grand rendez-vous électoral des européennes, 170 des 348 sièges de sénateurs sont à pourvoir pour six ans dans une quarantaine de départements, des Landes au Pas-de-Calais en passant par Paris, l'Île-de-France ou Mayotte. Les 178 autres le seront en 2026.

Les bureaux de vote, installés pour la plupart en préfecture, ont fermé à 17h30 en métropole, et de premiers résultats parvenaient au compte-goutte en début de soirée. Dès dimanche matin, la macronie a enregistré une défaite emblématique, celle de la secrétaire d'Etat à la citoyenneté Sonia Backès, seule ministre en lice à l'échelle nationale, battue au second tour en Nouvelle-Calédonie par l'indépendantiste Robert Xowie.

Annick Girardin élue

Deux modes de scrutin cohabitent pour ces sénatoriales à la campagne discrète : dans les départements où sont élus un ou deux sénateurs, l'élection a lieu au scrutin majoritaire à deux tours (un tour le matin, l'autre l'après-midi); et dans les autres départements, elle a lieu au scrutin proportionnel de liste à un tour.

 

Le premier tour a d'ailleurs pris fin dans les départements ruraux, avec plusieurs sortants reconduits : 12 des 15 premiers sénateurs élus dimanche étaient déjà en poste. Scrutin également clos à Saint-Pierre-et-Miquelon, où l'ancienne ministre des Outre-mer Annick Girardin a été élue. Mais il faudra attendre quelques heures avant de faire les comptes.

La droite maintenue ? La majorité présidentielle en difficulté ? La gauche en légère progression ? Une incursion du Rassemblement national ? Chou blanc pour les Insoumis ? Les fins connaisseurs de la carte électorale y vont chacun de leurs pronostics. Tous s'accordent sur un point : les forces en présence ne bougeront qu'à la marge, à l'aube de chauds débats parlementaires sur l'immigration et le budget.