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EN DIRECT - La nomination du nouveau Premier ministre attendue ce jeudi après-midi

Europe 1 avec AFP . 2 min
© Sarah Meyssonnier / POOL / AFP

Le Président Emmanuel Macron dévoilera ce jeudi après-midi le nom du nouveau du Premier ministre, plus d'une semaine après la censure de Michel Barnier. Une annonce qui pourrait avoir d'importantes conséquences politiques, notamment du côté du bloc de gauche. Suivez notre direct.

Qui prendra la suite de Michel Barnier. Le suspens touche à sa fin, après qu'Emmanuel Macron a assuré qu'il nommerait un successeur au poste de Premier ministre ce jeudi après-midi. Il a "écourté" le programme de sa visite en Pologne et sera à Paris jeudi "en début de soirée", alors qu'il s'est engagé à nommer d'ici la fin de la journée un nouveau Premier ministre, a annoncé son entourage.

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Le président français, arrivé en fin de matinée sur place pour des entretiens diplomatiques portant notamment sur l'Ukraine, "ne passera finalement pas au Musée de l'Insurrection de Varsovie" qu'il devait visiter à 16H00, a-t-on précisé de même source. Cela devrait lui faire gagner un peu de temps pour son retour en France.

Si François Bayrou est pressenti pour devenir le nouveau locataire de Matignon, d'autres noms continuent de circuler, alors même que le Premier secrétaire du Parti socialiste s'oppose à la nomination du maire de Pau. 

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Les informations à retenir

  • Marine Tondelier appelle Emmanuel Macron "à sortir de sa zone de confort"
  • Le Nouveau Front populaire se disloque autour de la nomination du nouveau Premier ministre
  • Bayrou, Cazeneuve, Vautrin... Le nom de la personnalité qui remplacera Michel Barnier connu ce jeudi après-midi

Marine Tondelier ne veut ni Bayrou, ni Cazeneuve, qui sont "le passé"

La patronne des écologistes Marine Tondelier a appelé jeudi Emmanuel Macron "à sortir de sa zone de confort" dans son choix de Premier ministre en ne nommant ni François Bayrou, ni Bernard Cazeneuve, qui incarnent "le passé".

"Les Français veulent un peu d'enthousiasme, d'élan, de souffle, un truc nouveau quoi. Vous ne citez que des noms qui sont dans le paysage depuis des années et qui n'ont pas séduit les Français. C'est le passé. Je veux qu'on se projette vers l'avenir", a déclaré Mme Tondelier, interrogée sur France 2 sur le nom du successeur de Michel Barnier attendu pour jeudi après-midi.

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Marine Tondelier voit mal comment le centriste François Bayrou, qui n'est "ni de gauche, ni écologiste" (...) peut nous convaincre de ne pas le censurer". Quant à l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, "les seuls moments où il a parlé de nous (le Nouveau Front populaire), c'était pour nous critiquer. Il ne peut pas nous représenter".

"Monsieur Macron peut faire un effort quand même et aller sortir de sa zone de confort. C'est vraiment ce que les Français lui demandent", a-t-elle insisté.

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Le Nouveau Front populaire au bord de l'implosion ? 

Le bloc de gauche se déchire sur la conduite à tenir face à la nomination d’un nouveau Premier ministre… Alors que les Insoumis, exclus des négociations par le socle commun, appellent à une censure automatique, socialistes, écologistes et communistes cherchent, eux, un compromis.

Ainsi, Olivier Faure a fait son choix, celui d'un pacte de non censure avec le gouvernement en échange d'une rupture avec les Insoumis. Appuyé par les Communistes et les Écologistes, le Premier secrétaire du Parti socialiste se dit prêt à ne pas censurer le prochain Premier ministre. Une décision jugée absurde par certains députés Insoumis. 

Qui pour succéder à Michel Barnier ? 

Le nom du nouveau Premier ministre doit être dévoilé d'ici à ce jeudi après-midi, dès le retour du chef de l’État à Paris. Parmi les grands favoris : François Bayrou. Mais Olivier Faure s'est catégoriquement opposé à sa nomination, laissant ainsi planer le suspense jusqu'à la dernière minute. 

Ainsi, Bernard Cazeneuve, Catherine Vautrin ou encore Pierre Moscovici sont toujours dans la course. Tout comme Sébastien Lecornu, ministre des Armées, qui, hasard ou pas, reste à Paris et n’accompagne pas Emmanuel Macron à Varsovie.

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