Les premières orientations fiscales du chef de l'Etat seront débattues à partir de mardi prochain l'Assemblée nationale à travers le budget 2018. Décriées par l'opposition, certaines mesures comme la volonté de réformer l'ISF sont défendues par le président de l'Assemblée nationale François de Rugy. "Ce sont les engagements de campagne d'Emmanuel Macron qui sont mis en oeuvre", assure-t-il dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1/C News/ Les Echos.
"Chacun y va de sa petite mesure". "En matière fiscale, le problème, c'est souvent le trop plein d'imagination", explique d'abord le président de l'Assemblée nationale François de Rugy. "C'est souvent le concours Lépine, chacun y va de sa petite mesure, qui, en général est plutôt une mesure d'augmentation de taxe ou de petite niche fiscale. Là, il s'agit de traiter tout le monde de la même façon. Je pense que les députés de la majorité et d'autres peuvent se retrouver pour qu'un mécanisme qui bénéficie justement à celles et ceux qui ont le moins de revenus profite vraiment à tout le monde et qu'il n'y ait pas de personnes qui échappent à ce bénéfice."
Le budget 2018 correspond "aux engagements de campagne de Macron". François de Rugy insiste ensuite sur la transparence du président de la République : "Je suis surpris que personne ne relève que dès le budget 2018, en toute transparence, débattu au Parlement, ce sont les engagements de campagne d'Emmanuel Macron et des candidats aux législatives qui sont mis en oeuvre".