La théorie du genre continue de faire des vagues. Questionné sur son enseignement à l'école, François Fillon, invité de la matinale spéciale d'Europe 1, a reconnu qu'elle n'était pas dans les programmes, mais affirmé que "la tentation est forte" de l'enseigner. Il a aussi assuré que la gauche au pouvoir avait reculé en la matière, grâce à l'hostilité de l'opinion publique.
"Les textes sont sur la table". "Je préférerais contrer la théorie du genre plutôt que de m'attaquer à tels ou tels lobbyistes, qui sont peut-être excessifs dans leur expression, mais qui n'ont pas inventé le débat qui a été mis sur la table", a d'abord répondu le candidat à la primaire de la droite à la centre à un auditeur qui l'interrogeait sur le sujet. "Les textes sont sur la table, les discours sont sur la table. Je ne dis pas que l'Education nationale en fait un axe de ses programmes, je dis que la tentation est forte", a-t-il poursuivi avant d'ajouter : "Le ministre Peillon l'avait carrément annoncée. Aujourd'hui, si le gouvernement a reculé, c'est en partie sous la pression de l'opinion publique".
"L'école est en échec". Pour François Fillon, "il y a une immense majorité des familles françaises, qui ne sont pas catholiques, qui pensent que l'Education nationale doit s'arrêter à l'entrée de la famille et du domicile". Le député de Paris a également estimé que "la ministre actuelle - Najat Vallaud-Belkacem - passe beaucoup de temps à ouvrir des débats sur des sujets qui ne sont pas fondamentaux alors que l'école est en échec".