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Alexis Delafontaine // Crédits : EMMANUEL DUNAND / AFP , modifié à
Près d'un mois après son arrivée à Matignon, Gabriel Attal devra affronter, lundi matin, sa première motion de censure déposée par la France insoumise à l'Assemblée nationale. Une nouvelle épreuve pour le locataire de Matignon qui a déjà traversé la crise des agriculteurs et la polémique de sa ministre Amélie Oudéa-Castéra. 

Un nouveau baptême du feu. Près d'un mois après son arrivée à Matignon, Gabriel Attal a déjà traversé de nombreuses crises, comme les agriculteurs ou la polémique Amélie Oudéa-Castera. Et le Premier ministre devra affronter lundi matin une nouvelle épreuve, celle de la motion de censure déposée par LFI. Elisabeth Borne, avait survécu à une trentaine de motions, mais aujourd'hui, la position des LR a changé. 

Après la "trahison" sur la loi immigration et le débauchage par l'exécutif de Rachida Dati, certains députés de droite ne croient plus à la co-construction avec le gouvernement. Les chefs des Républicains réfléchissent même à déposer leur propre motion de censure pour éviter de voter celle de la France insoumise.

L'ombre de l'affaire Bayrou 

La décision judiciaire contre François Bayrou et le Modem, dans l'affaire des assistants parlementaires européens, sera rendue lundi. Une condamnation pourrait marquer un coup d'arrêt dans les relations entre François Bayrou et Emmanuel Macron. Par conséquent, le parti centriste pourrait perdre l'ensemble de ses secrétaires d'État lors de la deuxième vague de nominations qui devrait avoir lieu mardi, selon les informations d'Europe 1.