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Gabriel Attal «ferait mieux de se cacher dans un petit trou de souris au vu de l'État dans lequel il a laissé la France», juge Eric Ciotti

Yanis Darras - Mis à jour le . 1 min

Le président de l'Union des Droites pour la République Eric Ciotti était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur les propos de Gabriel Attal après la condamnation de Marine Le Pen. "Je pense qu'il ferait mieux de se cacher dans un petit trou de souris au vu de l'État dans lequel ils ont laissé la France", juge le député des Alpes-Maritimes.

La condamnation à cinq ans d'inéligibilité de Marine Le Pen ne sera pas passé inaperçu dans le paysage politique français. Si plusieurs figures ont jugé la sentence sévère, à l'instar du Premier ministre François Bayrou qui s'est dit "troublé" par cette dernière, d'autres saisissent l'occasion de pouvoir pointer du doigt l'action de la triple candidate à l'élection présidentielle. 

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C'est le cas de l'ancien Premier ministre Gabriel Attal qui lors d'un meeting, a appelé Marine Le Pen a rembourser sa dette. "Tu voles, tu payes" a-t-il lancé devant les militants. Des propos qui ont provoqué l'ire des figures du Rassemblement national, notamment de Sébastien Chenu, qui a répondu : "Tu ruines, tu dégages", en référence au déficit public français de ces derniers mois. 

La gestion de la dette pointée du doigt par Éric Ciotti

Invité ce mardi sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le président de l'Union des Droites pour la République Éric Ciotti juge lui aussi sévèrement l'action de Gabriel Attal. "Le dérapage budgétaire qu'on a dévoilé, c'est 50 milliards d'euros entre ce que le Parlement a voté et le résultat du budget tel qu'il a été exécuté. On prévoit 4,4% de déficit au départ, on a 5,8 à l'arrivée. Ça fait un écart de 50 milliards d'euros, donc 50 milliards d'euros de dette en plus pour la France", débute le député des Alpes-Maritimes avant de poursuivre. 

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"Si on emprunte pour financer cette dette à 3%, ça fait un coût annuel d'un milliard et demi d'euros. Donc, la mauvaise gestion de Gabriel Attal, en six mois à peine où il est resté Premier ministre, elle a coûté plus d'un milliard et demi de l'euro", insiste-t-il. 

"C'est 400 fois plus que ce qu'il reproche, de façon honteuse, scandaleuse et injuste, à Marine Le Pen. Je pense qu'il ferait mieux de se cacher dans un petit trou de souris, au vu de l'état dans lequel il a laissé la France, plutôt que d'aller pérorer et donner des leçons", conclut-il.