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Législatives 2024 : Gérald Darmanin ne sera plus ministre en cas de défaite de la majorité, même avant les JO

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Arthur N. Orchard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP - Mis à jour le . 1 min
© Arthur N. Orchard / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué qu'il ne sera plus ministre en cas de défaire de la majorité aux élections législatives "même pour quelques semaines" et y compris avant l'ouverture des Jeux olympiques. En cas de victoire du camp présidentiel, le locataire de Beauvau a précisé qu'il restait "à la disposition du président de la République". 

Gérald Darmanin ne sera plus ministre de l'Intérieur en cas de défaite de la majorité aux élections législatives le 7 juillet, et ce même avant l'ouverture des Jeux olympiques , a-t-il déclaré vendredi à l'AFP. "Si jamais le RN ou LFI venaient à l'emporter, je ne serais en aucun cas ministre de l'Intérieur, même pour quelques semaines supplémentaires", a dit Gérald Darmanin.

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"Je n'irai pas travailler avec M. Bardella ou M. Mélenchon"

"Si nous perdons les élections nationalement, nous n'avons plus de légitimité" et "je n'irai pas travailler avec M. Bardella ou M. Mélenchon", a-t-il insisté. "Les JO ont été bien préparés, tout le monde le sait et tout le monde le salue", a-t-il poursuivi, interrogé sur les conséquences d'un changement de ministre à quelques jours de l'ouverture des Jeux (26 juillet -11 août). "Même M. Bardella a salué le fait que les JO étaient bien préparés et qu'il y avait un bon ministre de l'Intérieur", a-t-il encore dit.

 

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Gérald Darmanin, en poste à Beauvau depuis bientôt quatre ans, est resté plus flou sur son avenir en cas de victoire du camp présidentiel. "Si jamais le président de la République devait avoir une majorité, c'est lui qui choisirait son gouvernement. J'imagine qu'il y a aura un changement gouvernemental et évidemment, dans ce cas, je serai à la disposition du président de la République", a-t-il avancé.

"S'il pense que je suis utile à ce poste ou à un autre, j'étudierai la proposition du président de la République et je servirai mon pays comme je l'ai toujours fait", a-t-il encore dit. "Si jamais je devais être battu comme député, évidemment je ne continuerais pas à être ministre, c'est normal. Quand on fait de la politique, il faut être élu", a-t-il estimé.