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Gratuité des transports à Paris : Hidalgo invite Pécresse au débat

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
"En tant que maire de Paris, je me sens la responsabilité et le devoir de porter des débats", a expliqué mardi Anne Hidalgo.
"En tant que maire de Paris, je me sens la responsabilité et le devoir de porter des débats", a expliqué mardi Anne Hidalgo. © Christophe Petit Tesson / POOL / AFP

Anne Hidalgo a créé la surprise en annonçant lundi qu'elle allait demander "une étude sur la gratuité des transports en commun" pour les Parisiens.

La maire PS de Paris Anne Hidalgo a "invité" mardi la région Île-de-France et sa présidente LR Valérie Pécresse à participer au débat sur la gratuité des transports dans la capitale, tout en insistant sur sa "responsabilité" de maire de la ville. "Je lance le débat, il est ouvert et si la Région veut y participer, je l'invite à y participer tout comme la métropole" du Grand Paris, a indiqué Anne Hidalgo devant la presse, en marge du conseil de Paris.

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Paris "a une fonction d'innovation". Mais "en tant que maire de Paris, je me sens la responsabilité et le devoir de porter des débats qui, si j'attendais que tout le monde soit d'accord, mettraient beaucoup plus de temps à être lancés", a-t-elle ajouté. Anne Hidalgo a créé la surprise en annonçant lundi qu'elle allait demander "une étude sur la gratuité des transports en commun" pour les Parisiens, associant élus et experts, pour des conclusions avant la fin de l'année. Paris "a une fonction d'innovation", a expliqué Anne Hidalgo.

Pécresse "ouverte aux idées neuves". Mais l'étude doit se faire "en bonne intelligence avec la métropole et la Région", en open data, et en prenant compte les trois échelles parisienne, métropolitaine et régionale. "Si on était dans une perspective strictement électorale, on resterait entre nous en train de travailler dans une équipe de campagne sur une proposition qu'on ne mettrait pas sur la table", a assuré Anne Hidalgo. Valérie Pécresse de son côté a indiqué être "ouverte aux idées neuves mais à deux conditions : pas un euro de moins pour financer les transports (...) et pas de traitement différent entre Parisiens et banlieusards".

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