François Fillon, englué depuis fin janvier dans une affaire d’emplois supposés fictifs et mis en examen par la justice, a dénoncé jeudi sur France 2 l’existence d’un supposé cabinet noir à l’Elysée pour alimenter les affaires. "C’est un grand classique des responsables politiques mis en cause par la justice, ils dénoncent le lynchage", a relevé Benoît Hamon, invité vendredi de la matinale d’Europe 1. "Vous retrouverez ça dans à peu près tous les mots des dirigeants politiques qui ont affaire avec la justice. Ils parlent de machination".
Des procédures normales. "Ils ont la chance, ces dirigeants politiques, d’avoir les médias pour les écouter, là où les justiciables ordinaires, eux, suivent le parcours de tout justiciable. Il est bon que François Fillon découvre ce qu’est la justice ordinaire", a voulu souligner le socialiste. "Il n'est pas victime de quoi que ce soit, il est aujourd’hui l’objet de procédures, et de procédures normales dans un Etat de droit", conclut le candidat à la présidence de la République.